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Quelques pièces remarquables 
de la collection
SPIRO VINTAGE

La réplique

du détendeur AIR LIQUIDE système COUSTEAU

du film "Épaves" de 1943

 

Tout commença un jour de novembre 2024, lorsqu’un ami collectionneur de la région parisienne - Thomas Prigent - me contacta de manière tout à fait inattendue.

— « Dis-moi, serais-tu intéressé par une reproduction du boîtier du détendeur CG43 exposé au musée de Sanary ? » me demanda-t-il.

 

Autant dire que ma réponse fut immédiate et sans la moindre hésitation : un grand « oui » enthousiaste !

Imaginez : avoir la possibilité d’ajouter à ma collection une réplique du tout premier prototype de détendeur Air Liquide – système Cousteau, souvent appelé, à tort, CG43. Cette pièce mythique marque en effet le point de départ de toute l’aventure sous-marine de La Spirotechnique et de la légendaire épopée du commandant Cousteau. Pour un passionné d’histoire de la plongée comme moi, c’était une évidence absolue.

 

Au fil de nos échanges, mon ami m’expliqua qu’ayant de la famille sur Sanary-sur-Mer, il avait eu le privilège rare de manipuler le détendeur original avant sa restauration en 2017 par Pierre Blanchard. À cette occasion, il avait pu relever avec précision les cotes du boîtier, mais n’avait jamais eu le temps de concrétiser la création d’une reproduction en 3D.

 

Quelques semaines plus tard, en janvier 2025, je parvins enfin à acquérir un boîtier. Celui-ci passa aussitôt entre les mains expertes des ateliers « Spiro-Vintage ». Le travail fut minutieux : peinture du boîtier, fabrication artisanale d’une membrane à partir d’une vieille chambre à air, puis montage de tuyaux annelés assortis d’un embout T de détendeur MISTRAL.

 

Le résultat était superbe — une réplique fidèle et élégante, parfaite pour être exposée. Pourtant, quelque chose me manquait. Ce n’était qu’une coquille vide, un bel objet statique dépourvu de toute mécanique interne. Et pour moi, qui aime comprendre et reproduire chaque détail technique, cette absence représentait une véritable frustration.

 

Je me plongeai alors dans mes archives personnelles, explorant brevets anciens, photographies d’époque et documents relatifs au prototype du CG45 conservé par AQUALUNG. À partir de ces sources, je pus reconstituer les plans techniques du mécanisme interne du détendeur.

 

Restait une difficulté majeure : trouver la personne capable de modéliser et de fabriquer les pièces manquantes. J’activai plusieurs contacts, frappai à quelques portes, mais sans succès.

Je dus donc me résoudre à patienter, en espérant que le hasard me mettraient un jour sur la route de la bonne opportunité.

Les jours passèrent, puis les semaines. Entre-temps, ma collection s’enrichit de nouvelles pièces remarquables — dont un splendide TRI-MONSIEUR conservant encore ses peintures et autocollants d’origine.

 

Et puis, à la mi-mai, le miracle arriva.

Un message venu d’Italie allait tout changer.

Mon ami collectionneur Maurizio Baldinucci — pour ne pas le nommer — avait aperçu sur la page Facebook de ma collection une photo de la réplique du détendeur CG43. À peine l’image sous les yeux, il reconnut immédiatement le prototype et fut stupéfait qu’une telle pièce figure parmi mes acquisitions. Et pour cause : il n’existe aujourd’hui qu’un seul exemplaire connu, soigneusement conservé au musée Frédéric Dumas de Sanary-sur-Mer. Les autres prototypes avaient malheureusement disparu dans l’incendie du bâtiment où ils étaient entreposés lors du débarquement de Provence, le 15 août 1944.

 

Curieux et passionné, Maurizio me contacta aussitôt pour en savoir davantage. Je lui expliquai alors que la pièce visible dans ma vitrine n’était pas un prototype original, mais une reproduction partielle — un travail de reconstitution incomplet, puisque le second étage n’abritait aucun mécanisme interne et que le premier étage manquait.

 

Comme je considère que la passion se partage, notre échange devint rapidement une véritable conversation entre deux passionnés. Je lui racontai toute l’histoire du détendeur CG43, les circonstances de sa création, son rôle fondateur dans la mise au point du scaphandre autonome, et la façon dont l’unique exemplaire subsistant avait fini par rejoindre les collections du musée de Sanary.

Je lui transmis également toutes mes recherches personnelles : relevés de brevets, mesures, notes techniques, ainsi que l’étude des évolutions successives du prototype entre 1943 et 1944, période durant laquelle chaque plongée de Cousteau apportait son lot de modifications et d’améliorations.

Mon objectif était clair : reconstituer pas à pas l’évolution complète du détendeur et, si possible, lui redonner vie.

 

Mais une difficulté majeure se dressait devant nous : le manque cruel de références techniques précises.

En dehors des plans contenus dans les brevets d’origine, aucun dessin industriel, aucune vue d’ensemble complète du mécanisme ne semblait avoir survécu. Quant aux rares photographies d’époque, notamment celles montrant les premières plongées de Cousteau dans la Marne, elles ne permettaient pas de distinguer la configuration interne de l’appareil.

 

La seule trace filmée de cet étonnant dispositif en fonctionnement se trouvait dans le célèbre documentaire « Épaves », tourné par Jacques-Yves Cousteau en 1943. Ce film constitue une véritable première mondiale, puisqu’il s’agit des premières images cinématographiques sous-marines montrant un scaphandre autonome en action.

 

C’est d’ailleurs sur ce documentaire que s’appuya en 2017 l’équipe du musée Frédéric Dumas pour entreprendre la reconstruction complète du scaphandre autonome Air Liquide – système Cousteau tel qu’il apparaissait dans le film, tourné au large de l’île de Planier, près de Marseille.

Les restaurateurs analysèrent avec minutie près de cinquante images extraites du film, ce qui leur permit de reconstituer la disposition des composants internes du détendeur et d’en comprendre la logique d’ensemble.

Leur travail aboutit en 2020 à une reconstruction fidèle et fonctionnelle, présentée dans un article de la revue Subaqua (n° 291, juillet–août 2020), publication officielle de la Fédération Française d’Études et de Sports Sous-Marins.

L’effort fut colossal, mais le résultat représente aujourd’hui un jalon historique essentiel dans la compréhension de l’évolution des premiers appareils de plongée autonome.

Le scaphandre complet est désormais visible dans l’une des salles du musée Dumas, témoin précieux de cette époque héroïque.

 

Lors de nos échanges, Maurizio m’expliqua qu’il travaillait depuis près de quarante ans dans la conception hydraulique et qu’il possédait, non loin de chez lui, un petit atelier familial capable d’usiner des pièces mécaniques de précision.

Son expertise technique et sa passion commune firent jaillir une idée évidente : reconstruire ensemble deux répliques du détendeur CG43, identiques dans leur configuration à celle du prototype original conservé au musée, et conformes à la version visible dans le documentaire Épaves.

 

Notre objectif était ambitieux : fabriquer le premier étage et tous les composants internes du second étage.

Ne disposant pas des bouteilles ni des robinets d’origine, il était bien sûr impossible de reproduire l’ensemble exact exposé au musée Dumas, mais nous voulions nous en approcher au plus près.

 

Pour ce faire, il fallait d’abord comprendre la structure interne du second étage.

Les plans de brevet nous fournirent une base précieuse, décrivant la cinématique du mécanisme dans le plan longitudinal, mais ils restaient muets sur les vues latérales et la disposition tridimensionnelle complète des pièces.

C’est ici que mes photos du prototype du CG45 détenu par AQUALUNG jouèrent un rôle crucial : le second étage du CG45 étant identique à celui du CG43, nous pouvions nous y référer pour reconstituer les volumes manquants.

 

Grâce à ces informations et aux dimensions précises du boîtier, Maurizio réalisa un modèle 3D complet du détendeur, incluant tous les composants internes, les tuyaux annelés et l’embout buccal.

Cependant, au cours de la modélisation, une incohérence apparut : lors de la restauration du scaphandre du musée Dumas, le tuyau d’expiration avait été inversé par rapport à celui du détendeur original contenu dans la boîte offerte par la famille Buffaz.

Cette erreur, reprise sans le savoir par mon ami collectionneur parisien dans sa version 3D du boîtier, se retrouva aussi sur notre projet. Normal puisqu’il avait pris les cotes avant la restauration du scaphandre par le musée.

 

Pour corriger cette inversion et obtenir une réplique fidèle à l’appareil visible dans le film "Épaves", nous modifiâmes donc le modèle 3D : déplacement de l’orifice du tuyau d’expiration sur le côté opposé du couvercle, adaptation du raccordement du bec de canard, et refonte de sa bride de fixation.

Ces nouvelles pièces furent ensuite imprimées en 3D en plastique avant d’être ajustées manuellement.

 

Les composants internes du second étage furent ensuite usinés dans un atelier mécanique spécialisé, à partir de laiton pour les pièces tournées et de tôle inoxydable pour les éléments découpés et pliés.

 

Concernant le premier étage, nous savions qu’il serait impossible de retrouver un détendeur identique à l’original. Maurizio entreprit alors de longues recherches et dénicha aux États-Unis un ancien détendeur de post à soudures datant de la même époque.

Bien que ses raccords différaient légèrement de ceux du modèle d’origine, il s’avéra parfaitement adapté à notre projet.

Plusieurs modifications furent alors réalisées :

 

  • suppression des manomètres haute et basse pression, remplacés par des bouchons adaptés.

  • retrait de la soupape de détente de la ligne haute pression.

  • repositionnement et modification du raccord haute pression.

  • adaptation du raccord basse pression pour le rendre compatible avec le corps du second étage.

  • réglage précis de la vis de pression aval et ajout d’un contre-écrou.

  • enfin, peinture argentée du corps du détendeur pour reproduire l’aspect de celui conservé au musée.

 

 

Restait à reproduire le célèbre embout buccal métallique Fernez, si caractéristique de l’époque et bien visible dans le film de Cousteau.

L’embout d’origine, contenu dans la boîte donnée au musée, appartenait probablement à un détendeur Mistral, ajouté ultérieurement.

La réalisation de l'embout Fernez à partir de tubes en laiton soudés puis chromés, aurait nécessité un procédé complexe et coûteux.

Nous choisîmes donc la voie moderne : une impression 3D suivie d’un ponçage méticuleux et d’un revêtement à effet chromé, pour un rendu visuel très proche de l’original.

 

Quant aux tuyaux annelés, les modèles d’époque étaient en caoutchouc et sensiblement plus longs que ceux des détendeurs double tuyaux classiques.

Je décidai donc d’utiliser des tuyaux d’ARI “vintage” de pompiers, dont les dimensions correspondaient parfaitement.

Enfin, pour le bec de canard, je choisis d’employer un modèle original de type CG45, assurant ainsi la cohérence historique et technique de l’ensemble.

Le résultat final permit non seulement de donner vie à deux répliques fonctionnelles du détendeur AIR LIQUIDE – système COUSTEAU, fidèles à l’esprit et à la forme du modèle original, mais il démontra surtout qu’une fois encore, la passion partagée et la collaboration permettent d’atteindre des résultats bien supérieurs à ceux que l’on pourrait espérer en travaillant seul dans son coin.

Le prototype du CG45

 

À la fin du mois de septembre 2025, après avoir mené à bien — avec Maurizio Baldinucci — notre ambitieux projet de reconstruction du détendeur Air Liquide système Cousteau, identique à celui utilisé lors du tournage du film Épaves en 1943, nous étions portés par un véritable élan d’enthousiasme.

 

Forts de cette réussite, nous avons décidé de relever un nouveau défi encore plus ambitieux: réaliser la réplique fidèle du prototype du CG45, un détendeur mystérieux aujourd’hui conservé par Aqualung.

Ce prototype demeure entouré d’un voile de mystère car aucun document ni cliché connu ne prouve qu’il ait réellement été utilisé en condition de plongée. Aucune image ne le montre en service, et tout semble indiquer qu’il n’a jamais quitté les ateliers du bureau d’étude.

Il apparait publiquement pour la première fois dans les mains du commandant Cousteau en 1993, lors du Salon Nautique de Paris. À cette occasion, l’équipe de La Spirotechnique lui présenta fièrement cette redécouverte exceptionnelle, exhumée d’un simple carton poussiéreux. Moment immortalisé par une célèbre photographie régulièrement reprise dans la presse.

Tout commence à la fin des années 1980 lorsque Frédéric Jacomet découvre par hasard l’appareil. Celui-ci sommeillait depuis des décennies dans un carton oublié, relégué à la suite du déménagement de La Spirotechnique vers Carros. Cet oubli providentiel permit cependant de préserver une pièce rare, témoin d’une phase méconnue de l’histoire du détendeur moderne.

À l’examen, tout porte à croire qu’il s’agit davantage d’une maquette d’étude que d’un véritable prototype fonctionnel. Mon analyse, corroborée par celle de Manuel Cabrère, conduit à penser que ce modèle conçu par Émile Gagnan n’a jamais abouti. Le projet aurait été abandonné avant les essais pratiques, au profit d’une version plus aboutie intégrant une membrane ronde, devenue par la suite le CG45 que nous connaissons tous.

Disposant déjà d’une série de photographies du prototype, je me suis rapproché de Manuel Cabrère afin d’obtenir des clichés plus détaillés, accompagnés de mesures précises. L’objectif était clair : reproduire le détendeur dans ses moindres détails, avec la plus grande exactitude possible.

Le démontage du détendeur révèle plusieurs détails significatifs : une corde à piano insérée par la tubulure du bec de canard pour en rigidifier le tuyau, une tubulure d’inspiration pleine, preuve irréfutable que l’appareil n’a pu servir à aucune expérience en plongée réelle. Mais c’est une autre découverte inattendue qui vint éveiller notre curiosité : en observant attentivement à travers les ouvertures circulaires du capot du ressort BP du premier étage, nous avons constaté qu’il ne renfermait pas un ressort unique, comme sur le modèle commercialisé, mais sept ressorts distincts. Une configuration étonnante, totalement inédite pour nous.

Cependant, le démontage complet du prototype s’avérait trop risqué. Compte tenu de la fragilité et de la valeur historique de la pièce, il n’était pas question de l’endommager.

Comme souvent avec ce type de prototypes ou de maquettes d’étude, les concepteurs avaient recours à des matériaux économiques, afin de limiter les coûts de fabrication. Cela explique notamment la présence de fibre de verre sur le capot du bec de canard, matériau inhabituel pour un équipement destiné à l’usage sous-marin.

 Après réflexion, nous avons donc décidé, d’un commun accord, de nous appuyer sur le mécanisme du premier étage du CG45 de série — celui qui fut réellement commercialisé — tout en conservant l’esthétique et la structure externe du prototype original.

 

Cette approche nous permettait ainsi de respecter à la fois l’intégrité historique du modèle d’origine et la fiabilité mécanique de notre réplique, conciliant passion, rigueur technique et respect du patrimoine sous-marin.

Première version commercialisée du scaphandre autonome CG45

Le premier scaphandre autonome Cousteau-Gagnan a été mis sur le marché en juillet 1946. Sa bouteille en aluminium, peinte en noir, est équipée d’un harnais en sangle de coton peu résistant. La caisse en bois servant au rangement de la bouteille se ferme par un système rudimentaire à l’aide de deux vis.

 

Quant au détendeur, il ne comporte aucune inscription, à l’exception d’un numéro de série gravé à l’arrière, à la base de l’étrier. Il est également doté d’un embout métallique courbé de type Fernez, peu confortable en bouche.

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les 2 caisses en bois qui composent le scaphandre autonome de 1946
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Seconde version commercialisée du scaphandre autonome CG45

Le scaphandre de 1947 se différencie du modèle de 1946 par l’ajout d’une imposante plaque constructeur, rivetée sur la partie avant du détendeur. Par ailleurs, l’embout métallique de type Fernez a été remplacé par une version en caoutchouc plus légère, conçue par le fabricant GODEL pour LA SPIROTECHNIQUE.

Scaphandre autonome COUSTEAU GAGNAN avec détendeur CG45 grosse plaque SARL et mono bi-ogivale avec sanglage en cuir.
Scaphandre autonome COUSTEAU GAGNAN de 1947 à grosse plaque SARL

Troisième version commercialisée du scaphandre autonome CG45

La version 1948-1949 du scaphandre autonome Cousteau-Gagnan se distingue par ses bouteilles anodisées en argenté ou en bleu. Son harnais est conçu avec une sangle renforcée pour une meilleure résistance, et la caisse en bois qui l’accompagne est équipée de fermetures à levier.

Scaphandre autonome COUSTEAU GAGNAN
Scaphandre autonome COUSTEAU GAGNAN
Ensemble scaphandre autonome de 1948

Le tri-bouteilles « Tri-Monsieur »

Le tri-bouteilles « Tri-Monsieur » a été lancé en 1960. Conçu spécifiquement pour les hommes, il se distingue par son format imposant, avec trois bouteilles de 6,8 litres chacune. Par son poids et son encombrement il était réservé à une élite de plongeurs aguerris.

Tri-bouteilles "Tri-Monsieur"

Le tri-bouteilles « Tri-Madame »

Le tri-bouteilles « Tri-Madame » a été lancé en 1960. Conçu spécifiquement pour les femmes, il se distingue par son format adapté, avec trois bouteilles de 3,33 litres chacune, offrant un équilibre parfait entre poids et stabilité. Son image a été magnifiquement mise en avant par Mireille Darc, qui en a assuré la promotion en apparaissant en couverture de la revue L’Aventure sous-marine cette année-la.

TRI-MADAME

Le RAID

Le RAID, conçu par TECHNISUB à la demande du commandant Cousteau, a été lancé en 1975.

Ce nouveau scaphandre caréné, plus confortable que son prédécesseur, était destiné à l’équipement de son équipe de plongeurs.

Son nom, RAID, est l’acronyme italien de Respiratore Aria Idro Dinamico, qui signifie en français

« scaphandre à air hydrodynamique ».

 

Utilisé par l’équipe Cousteau de 1975 à 1999, il était d’abord jaune de 1975 à 1982, puis peint en argenté de 1988 à 1999. Disponible en versions 2x9 litres et 2x10 litres, il existait également dans des coloris blancs ou rouges, bien plus rares à trouver dans le commerce.

Scaphandre RAID

Planche AQUALE

Planche de prospection sous-marine AQUALE de LA SPIROTECHNIQUE, conçue par le Belge Jean de Wouters, l’un des premiers compagnons de Cousteau. Il est également à l’origine de l’appareil photo CALYPSOPHOT, qui donnera plus tard naissance à la série NIKONOS.

 

Voici l’un des tout premiers modèles de cette planche, et probablement même un prototype que je date autour de 1947.

Planche de prospection AQUALE

Masque facial de l'équipe COUSTEAU.

Voici un des masques facials utilisés en 1963 lors du tournage du film "le monde sans soleil" au large du Soudan. Il s'agit d'un don provenant d'un proche de Frédéric Dumas.

Il équipait un des deux plongeurs (surnommés les masques noirs) de l'équipe COUSTEAU chargés de la "station profonde" , André Portelatine ou Raymond Kientzy.

Masque fascial original du "monde du silence".

Mini-ensemble respiratoire

Il s’agissait d’un mini-ensemble respiratoire conçu pour les équipages de chars AMX-30 lors des franchissements de rivières ou de fleuves en submersion. En cas de panne sous l’eau, chaque membre d’équipage disposait de cet équipement pour pouvoir quitter le char en toute sécurité et remonter à la surface. Des plongeurs du Génie, spécialement formés et certifiés, appelés « plongeurs d’aide au franchissement » de l’Armée de Terre, étaient également chargés de leur porter assistance sous l’eau et de repérer à l’avance les meilleurs points de passage pour les chars.

 

Ce dispositif comprend un pince-nez, un harnais permettant de fixer en position ventrale une bouteille

« pony » équipée d’un détendeur SPIRO 8. L’ensemble était fourni dans un sac kaki arborant le logo de la SPIROTECHNIQUE.

 

C’est une pièce rare et difficile à trouver. J’ai eu beaucoup de chance d’en acquérir un exemplaire, d’autant plus que le SPIRO 8 a conservé sa plaque constructeur et porte encore son numéro de série : 11147.

Mini ensemble respiratoire militaire

Un ensemble complet de NARGHILÉ

Un ensemble complet de NARGHILÉ de 1968, accompagné de sa caisse en bois d’origine, entièrement préservée avec tous ses accessoires.

 

Un véritable objet de collection, d’une rareté exceptionnelle aujourd’hui, car les plongeurs professionnels avaient souvent l’habitude de retirer le plateau de rangement supérieur ainsi que le compartiment destiné au stockage des plombs ou du masque au fond de la caisse.

Caisse de détendeur NARGHILÉ MISTRAL

Système de communication ERUS

Système de communication sans fil ERUS complet avec 2 unités pour plongeur.

Utilisé par l'équipe COUSTEAU dès 1963 pour le tournage du film "le monde sans soleil".

Ensemble de communication ERUS

Système de communication AQUAVOX

Système de communication avec fil AQUAVOX complet avec 3 unités pour plongeur.

Ensemble de communication AQUAVOX

Bouteille 12 litres de LA SPIROTECHNIQUE de 1961

Bouteille 12 litres de LA SPIROTECHNIQUE de 1961 avec la première robinetterie permettant d'utiliser un joint torique au lieu d'un joint plat.

Bloc de 12 L de 1961.

scaphandre AQUAMATIC

Ensemble complet scaphandre de secours avec détendeur AQUAMATIC et bloc aluminium de 3,33 litres.

Scaphandre autonome AQUAMATIC.

plongeur argenté de l'équipe COUSTEAU

Ensemble complet de plongeur de l'équipe COUSTEAU de la période "à la redécouverte du monde"  (1986 - 1999) avec casque combinaison et masque AQUARAMA.

Lot de masques AQUARAMA
Combinaison argentée équipe COUSTEAU et casque.

Banc d'essai pour détendeurs de LA SPIROTECHNIQUE.

Banc d'essai de LA SPIROTECHNIQUE

L' AQUADAG  à fourreau rouge

L' AQUADAG qui a servi lors du film de "Tintin et la toison d'or de 1961" avec la dédicace de Jean-Pierre Talbot qui incarné Tintin à l'écran. 

La particularité de cette dague est le fourreau rouge mais aussi l'inscription sur le manche "AQUADAGUE" en français.

Livre du film "Tintin et la toison d'or"
autographe

le Focascaph’

Avant le CALYPSO PHOT premier boîtier étanche par construction au monde, LA SPIROTECHNIQUE commercialisait dans les années 1950 le Focascaph’.

 

Ce petit caisson était spécialement conçu pour permettre l’utilisation sous l’eau du boîtier FOCA, un appareil photo emblématique de l’après-guerre, largement répandu que nos parents et grands-parents appréciés.

Boitier FOCASCAPH'

Le CALYPSO PHOT

Le CALYPSO PHOT est le premier boîtier étanche par construction au monde. Conçu par l’ingénieur aéronautique belge Jean de Wouters, qui deviendra l’un des premiers compagnons de l’équipe Cousteau, il marque une avancée majeure dans la photographie sous-marine.

 

Fabriqué par la société ATOMS et distribué par LA SPIROTECHNIQUE à partir de 1960, il se décline en 2 versions. À gauche, on peut voir la toute première version de 1960, reconnaissable à son logo noir à l’avant et à son viseur « simple cadre », qui la distingue de la seconde version produite en 1961 et 1962.

 

En 1963, Nikon rachète le brevet du CALYPSO PHOT et lance la production du NIKONOS, équipé d’optiques NIKKOR en remplacement des objectifs d’origine SOM BERTHIOT et ANGENIEUX.

Boitiers CALYPSO PHOT

Cendriers LA SPIROTECHNIQUE.

Gooddies de 1960 offert aux revendeurs de LA SPIROTECHNIQUE. Il y a 4 cendriers retraçant l'histoire de la plongée sous-marine.

- Antiquité

- Moyen-âge

- Temps modernes

- Aujourd'hui ... avec LA SPIROTECHNIQUE.

Goodies LA SPIROTECHNIQUE

cendrier fabriqué avec une casserole de ROYAL MISTRAL

Goodies de 1972, un cendrier fabriqué avec une casserole de ROYAL MISTRAL et une plaque constructeur à l'intérieur avec le numéro 1972 ... Mon année de naissance ;)

Cendrier ROYAL MISTRAL

Un ensemble complet de NARGUILÉ

Un ensemble complet de NARGUILÉ N° 133 de 1965, accompagné de sa caisse en bois d’origine, entièrement préservée avec tous ses accessoires.

 

Un véritable objet de collection, d’une rareté exceptionnelle aujourd’hui, car les plongeurs professionnels avaient souvent l’habitude de retirer le plateau de rangement supérieur ainsi que le compartiment destiné au stockage des plombs ou du masque au fond de la caisse.

Détail du NARGUILÉ U N° 133
NARGUILÉ U N° 133
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